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L’année écoulée a en effet été particulièrement éprouvante pour les usagers des transports en commun, qui font les frais au quotidien du mépris du Gouvernement Fédéral pour la SNCB, ses travailleurs et ses voyageurs. De quoi perdre confiance et l’envie même de se déplacer avec notre principal partenaire de mobilité. Entre les mesures d’économies aveugles et la suspension des travaux du RER en Wallonie, la SNCB est clairement l’otage du manque de vision et de cohérence de ses Ministres de tutelle et des politiques d’austérité du Gouvernement fédéral ces dernières années.

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Il est urgent de renouer les liens entre la SNCB et ses usagers. Pour Ecolo, le voyageur doit revenir au centre des préoccupations de la SNCB, notamment par le biais de ces quatre solutions concrètes :

S’intéresser aux besoins réels des voyageurs

« Il s’agit de consulter et d’écouter les voyageurs, qui sont les premiers concernés », explique Patrick Dupriez, coprésident d’Ecolo. « Nous voulons que soit réalisé chaque année un Baromètre de satisfaction des voyageurs. Ces derniers seront invités à répondre à une série de questions portant sur des éléments concrets afin de mesurer leur (in)satisfaction de la réalité ferroviaire : par exemple, la ponctualité, la propreté, la sécurité, les interactions avec le personnel de la SNCB,… » Tous les cinq ans, Ecolo veut aussi que soit réalisée une enquête indépendante pour connaître les besoins plus larges de voyageurs, actuels et futurs. Cela permettra par exemple d’évaluer la pertinence de certaines (nouvelles) lignes ou points d’arrêt.

Impliquer les associations de voyageurs et les faire entrer au CA de la SNCB

Ces acteurs de la mobilité font le lien entre les voyageurs de plus en plus nombreux et la SNCB. Pour ce faire, les écologistes veulent que les associations de voyageurs entrent aux Conseils d’Administration de la SNCB et d’Infrabel, pour une meilleure compréhension mutuelle et la transmission des besoins quotidiens des voyageurs vers les sociétés de transport ferroviaire.

Informer correctement les voyageurs, la SNCB en ’Open Data’

« Savoir si son train est à l’heure, si le quai est toujours le bon, connaître les correspondances… relève parfois du parcours du combattant », ajoute Patrick Dupriez. « Nous voulons tout faire pour faciliter le voyage. L’usager doit savoir où va son train, quels sont les arrêts intermédiaires, quelles sont les correspondances de la gare suivante, quelles sont les perturbations et retards éventuels,… Un problème en cours de route ? Nous voulons un numéro d’appel central pour une aide concrète pour la suite de son voyage. » Par ailleurs, les réseaux sociaux doivent être alimentés pour que l’information circule le plus possible. Ecolo plaide pour une vraie politique de données publiques ouvertes (’open data’) : la SNCB doit permettre aux développeurs d’applications mobiles, entre autres, d’accéder à ses données d’horaires et de trafic en temps réel. Ces applications pourront ainsi fournir des informations pertinentes et complètes.

Des tarifs plus simples, plus clairs, plus homogènes.

Acheter un billet de train doit être simple, son prix doit être clair et le même partout (dans les gares, aux bornes automatiques, auprès du contrôleur). Ecolo insiste également sur la transparence des offres qui combinent SNCB/TEC/STIB/De Lijn.

Le coeur du métier de la SNCB est d’accueillir et permettre des déplacements rapides. Les voyageurs méritent plus de trains, plus de places assises, plus de confort, plus de ponctualité, plus de rapidité, et de meilleures conditions d’accueil et d’attente dans les gares et aux points d’arrêt. Un transport ferroviaire performant joue par ailleurs un rôle important dans les enjeux liés au climat et à une meilleure qualité de vie, en permettant un transfert des modes de transport de la voiture vers le train. C’est tout le sens du Contrat de Services proposé par Ecolo, une alternative complète et détaillée au Contrat de gestion de la SNCB.

Cette 16ème édition de la Saint-Valentrain rappelle l’urgence d’une mobilité moderne en Belgique. Pa

rce que des transports publics performants restent une priorité pour les écologistes et que les alternatives sont réelles, Ecolo ira à la rencontre des voyageurs de Wallonie et de Bruxelles tout au long de la semaine du 15 février 2016, et continuera au-delà d’insister auprès des Ministres de tutelle pour montrer qu’une autre mobilité est possible.

Ils en parlent …

Télé Sambre